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Le patrimoine remarquable de COGNAC

Office de Tourisme de Cognac

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Visite virtuelle de Cognac

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Château et Porte Saint-Jacques - Place François Ier 

L’Hôtel de Ville et le jardin public - Parc François 1er 

La rue Saulnier - La rue Grande et la maison de la Lieutenance

Eglise Saint-Léger Le Prieuré de Saint Léger

Eglise Saint-Martin - Couvent des Récollets

Musée d’art et d’histoire - Musée des arts du cognac

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Château et porte Saint-Jacques

Le premier château de Cognac et son quartier fortifié doivent remonter au milieu du 10e siècle ou au début du 11e siècle.

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En raison de sa situation entre l’Angoumois et la Saintonge, Cognac est une place forte convoitée au Moyen Age. Au fil des siècles, le château est largement remanié. La forteresse militaire devient progressivement une résidence princière agréable sans pour autant égaler le luxe des châteaux de la Loire. Le futur roi François Ier y voit le jour en 1494.

Du château du 13e siècle, subsistent quelques vestiges comme la tour située à l’angle sud-ouest. Les 15e et 16e siècles ont été le théâtre de profondes modifications commandées par les Valois, à l’image du logis du gouverneur (15e siècle) ou du corps de bâtiment faisant face à la Charente (16e siècle sauf dernier étage ajouté au 19e siècle) construit par François 1er. Racheté comme bien national après la Révolution par des négociants, le château devient une maison de cognac.

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La porte Saint-Jacques est un vestige de l’enceinte qui entourait la ville à partir du 13e siècle. Les tours, reconstruites à la fin du 15e siècle, étaient postées au débouché du vieux pont reliant le faubourg Saint-Jacques à la ville et détruit au 19e siècle.

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Place François Ier

La Place François Ier doit son nom a la statue de François Ier en son centre.

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A son origine, la place était située en avant de la Porte Angoumoisine. Sa forme en demie-lune résulte du bastion érigé lors du siège de 1651 (période de la Fronde). Au début du XIXe, la place est occupée par le marché aux cochons jusqu’en 1853. Elle prend le nom de Place de l’Arc de Triomphe en 1850, pour devenir Place François 1er par usage après 1864, bien que baptisée officiellement Place de la Renaissance.

En effet, dès que la place a porté en son centre la statue de François Ier, érigée par le sculpteur Etex en 1864, elle devint pour tous, la Place François 1er.

L’Hôtel de Ville et le jardin public

D’une superficie de 7 hectares, ce jardin est le résultat de l’achat de deux propriétés : l’hôtel Otard de la grange et l’hôtel Dupuy d’Angeac par la ville de Cognac pour en faire l’Hôtel de Ville et le Musée d’Art et d’Histoire.

Situé au cœur de la ville, dans le jardin public, l’Hôtel de Ville, est un ancien hôtel particulier de négociant construit vers 1840.

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Le jardin a été dessiné à la fin du 19e siècle par l’architecte paysagiste Édouard André.

L’Hôtel particulier a été transformé en Hôtel de Ville en 1892. Pour affirmer la nouvelle fonction du bâtiment, la façade principale est agrémentée d’un campanile et d’un escalier monumental tandis que le mur clôturant le parc est remplacé par une grille.

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En 1922, la Ville fait l’acquisition de l’hôtel voisin (actuel Musée d’art et d’histoire) et la réunion des jardins des deux hôtels donne un vaste parc, le jardin public.

Parc François 1er

A quelques pas du centre-ville, le parc François 1er occupe la partie Nord de la ville et vient buter sur les rives du fleuve Charente qui fait à cet endroit un méandre. L’histoire du parc François 1er est indissociable de celle de la Ville de Cognac qui l’enlace sur les bords de la Charente.

A l’origine il existait deux parcs : Le Grand Parc et le Petit Parc. Le Grand Parc sur la rive droite de la Charente était un lieu où l’on privilégiait la chasse et s’étendait de Saint-Jacques à Boutiers St-Trojan jusqu’à Cherves-Richemont sur une surface d’environ 500 hectares. Le parc actuel était appelé Petit Parc. Il s’agissait d’une dépendance du château des Valois et un lieu de promenade très apprécié de ses habitants.

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La légende veut que lors d’une promenade dans le parc, Louise de Savoie, enceinte, prise de douleurs, aurait donné naissance à François Ier au pied d’un ormeau appelé l’Oumetil. Mais il ne s’agit là que d’une légende…

La rue Saulnier

Rue en pente pavée reliant la Charente et le centre-ville.

Cognac s’inscrit dans une longue tradition marchande qui a conditionné son évolution et son histoire. A partir des 10e et 11e siècles, le commerce du sel constitue une première étape dans l’affirmation de la ville comme cité marchande avant que celui des vins mais surtout des eaux-de-vie ne donne à la ville sa renommée internationale.

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Pour apporter le sel de la côte aux populations de l’intérieur, les hommes remontaient la Charente jusqu’au Cognaçais. A partir du milieu du 10e siècle, les établissements se fixent sur le site même de Cognac ; le port saunier est alors créé. Il constitue le point de départ de l’organisation de la future cité et assure à la ville une fonction commerciale exceptionnelle pendant 5 siècles. La rue Saulnier, située à proximité immédiate de la Charente, témoigne à la fois de ce commerce et de sa localisation dans la cité.

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La rue Saulnier a été investie dans les siècles suivants par la noblesse cognaçaise et par les négociants. Il en résulte plusieurs hôtels particuliers à l’architecture remarquable : l’hôtel Perrin de Boussac (16e et 17e siècles) et l’hôtel Brunet de Boccage (17e siècle) en témoignent.

La rue Grande et la maison de la Lieutenance

Cette rue est jalonnée de plusieurs maisons à pans de bois.

A l’époque médiévale, la rue Grande est la rue principale de la ville qui permet de joindre le bourg du château à celui du prieuré.

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Cette rue est jalonnée de plusieurs maisons à pans de bois dont la datation n’est pas toujours aisée ; certaines ont des bases des 15e et 16e siècles, beaucoup datent du 17e siècle avant d’être plus ou moins remaniées aux siècles suivants. La maison de la Lieutenance en est un exemple frappant. L’édifice dispose d’une porte d’entrée et des aménagements intérieurs du 17e siècle ; les deux niveaux en pans de bois ont donc vraisemblablement été remontés à cette époque en faisant un large usage de pièces ornées de sculptures qui datent, elles, du 15e siècle.

Eglise Saint-Léger

Eglise prieurale fondée au début du 11e siècle, il s’agit d’un édifice de synthèse reprenant des éléments caractéristiques de l’architecture romane mêlant plusieurs influences (saintongeaise, angoumoisine…) auxquels sont venus se greffer des remaniements ultérieurs. La nef du 12e siècle était couverte de deux coupoles sur pendentifs qui laissèrent place, au 14e siècle, à des croisées d’ogives. La façade du 12e siècle est caractéristique des façades-écran de l’architecture romane régionale. Elle a été modifiée au 15e siècle par la grande rosace de style gothique flamboyant. Vers 1860, l’intervention de l’architecte Paul Abadie fils a laissé son empreinte dans l’édifice (modillons et décor des arcs des murs de la nef…).

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La guerre de Cent Ans et les guerres de Religion ont ruiné le monastère des bénédictins, installé depuis l’origine au sud de la prieurale. Il est reconstruit au début du 17e siècle avec l’installation des bénédictines.

Aujourd’hui, le cloître du Prieuré est occupé par la Bibliothèque et les Archives municipales.

Le Prieuré de Saint Léger

Actuellement, le Prieuré abrite la bibliothèque municipale.

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Prieuré de moines bénédictins fondé au XIe siècle, il eut à subir la guerre de Cent-Ans, puis les guerres de religions. Ceci explique que son architecture date de sa transformation en prieuré de religieuses bénédictines aux XVIIe et XVIIIe siècle.

Eglise Saint-Martin

Cette petite église du XIIe siècle a conservé, dans ses abords immédiats, les vestiges de son ancien cimetière des époques mérovingienne et carolingienne.

Édifice cognaçais d’origine romane comme les églises Saint-Léger et Sainte-Marie-Madeleine de Crouin, l’église Saint-Martin a connu une histoire riche en rebondissements. Des fouilles archéologiques ont attesté l’occupation du site dès le 7e siècle, en mettant au jour un nombre important de sarcophages mérovingiens. Cette première paroisse se retrouve vite à l’écart du développement de Cognac, supplantée par le prieuré de Saint-Léger dont elle est une dépendance au Moyen Age.

Jusqu’au milieu du 19e siècle et son rattachement à Cognac, Saint-Martin est l’église paroissiale de la commune portant le même nom. Auparavant, l’édifice a été temple protestant pendant les guerres de Religion puis mairie révolutionnaire en 1790.

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De l’édifice vraisemblablement construit au 12e siècle, il ne subsiste que certaines parties de l’élévation et deux groupes de chapiteaux. L’église a été remaniée à de nombreuses reprises au cours des siècles suivants, notamment au 19e siècle.

Couvent des Récollets

Situé en plein centre-ville, le bâtiment abrite aujourd’hui des services municipaux, ainsi qu’une salle d’exposition et des salles de réunion.

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Fondé en 1612 au cours de la Réforme catholique, le couvent des récollets s’installe dans le quartier de Saint-Léger. D’abord cantonnés dans de modestes maisons, les moines construisent un vaste couvent plus en rapport avec l’importance prise par la communauté. Progressivement, le couvent décline et les bâtiments deviennent hors de proportion avec le nombre de moines qui y vivent.

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Fortement transformé au 19e siècle pour accueillir la sous-préfecture, il ne reste aujourd’hui du couvent que quelques vestiges : le bas-côté droit de la chapelle, le puits ainsi qu’un escalier du 18e siècle.

Musée d’art et d’histoire

C’est en 1925 que les collections municipales de Cognac intègrent l’élégant bâtiment de l’actuel Musée d’art et d’histoire, un ancien hôtel particulier construit en 1838 pour la famille Dupuy d’Angeac. Le monument est classé en 1943.

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Son architecture fait du Musée d’art et d’histoire de la ville de Cognac un lieu d’exception.

La diversité des œuvres et objets présentés, peintures, sculptures, arts décoratifs, archéologie et ethnologie régionale offre à chacun la probabilité de parcourir un domaine proche de ses centres d’intérêts, voire même de faire une découverte « coup de cœur ».

Musée des arts du cognac

Inauguré en juin 2004, le musée associe une architecture classique et contemporaine.

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Inauguré en juin 2004, le musée associe une architecture classique - réhabilitation de l’hôtel Perrin de Boussac, rue Saulnier, dont la façade est classée Monument Historique - et une intervention contemporaine qui s’adosse au rempart du 17e siècle sur une parcelle où subsistaient quelques chais désaffectés et en partie ruinés. Pendant le chantier du musée, le mur d’enceinte qui enserrait la Ville au 17e siècle a pu être dégagé ainsi que les vestiges de la tour de Lusignan dont plusieurs documents d’archives laissaient supposer l’emplacement.

Avec plus de 1600m2 d’exposition permanente qui raconte l’aventure du Cognac : métiers de la viticulture, œnologie, distillation, tonnellerie, négoce, packaging,…le musée des arts du Cognac offre un fond documentaire très riche.

Des projections audiovisuelles, des ambiances sonores, des jeux olfactifs et des manipulations rythment le parcours de visite.

Plus d’informations sur www.musees-cognac.fr

 

 

 

 

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